RECHERCHE, COLLECTE SONORE ET PERFORMANCE / 2019
Les âmes de la ville
Les âmes de la ville
" Pourquoi des espaces mystérieusement nous inspirent, et pourquoi d’autres nous donnent une envie irrépressible de les fuir, de ne jamais y revenir ?
A quoi est dû que certaines pièces, certains murs, certains toits, nous enferment et d’autres nous protègent ?
Peut-on se sentir chez soi dans un lieu où l’on va pour la première fois ?
Un lieu transporte-t-il une mémoire ?
Cette mémoire nous parle-t-elle ?
De quoi parle-t-elle à celui.celle qui ne sait rien de ce lieu ?
Les lieux ont-ils une âme ? "
A quoi est dû que certaines pièces, certains murs, certains toits, nous enferment et d’autres nous protègent ?
Peut-on se sentir chez soi dans un lieu où l’on va pour la première fois ?
Un lieu transporte-t-il une mémoire ?
Cette mémoire nous parle-t-elle ?
De quoi parle-t-elle à celui.celle qui ne sait rien de ce lieu ?
Les lieux ont-ils une âme ? "
Imaginé et développé par Alice VERLAINE CORBION, ce projet artistique et poétique multiforme s’interroge et interroge les passants sur l’invisible dans le paysage urbain.
A partir d’une question volontairement ouverte, subjective et un peu surprenante « Est-ce que, pour vous, les lieux ont une âme ? », des anonymes en viennent à s’interroger à ce qui fait qu’un lieu est réussi, nous rassemble, nous autorise, nous épanouit, nous a laissé un souvenir, nous fait rêver, nous attire, nous apaise, nous inspire… ou pas.
Que cet « invisible » d’un lieu soit rapporté par un ressenti intime, parfois presque inexprimable, sous la forme du souvenir d’une expérience particulière ou d’une rencontre marquante, par la transmission d’une histoire inédite, ou encore via des perceptions extra-ordinaires, il raconte toujours quelque chose du bâti et des espaces qui nous entourent, d’une architecture qui, d’une façon ou d’une autre, s’est mêlée à l’histoire.
Il en raconte aussi sur la façon dont, nous, humains, identifions, nommons et décrivons l’invisible, les dimensions invisibles.
Dans un deuxième temps, la collecte devient performance. Ces paroles collectées dans les rues de la ville sont rapportées vers un autre public, les passagers d’un tram. Des artistes de la parole se mêlent aux voyageurs, un casque audio sur les oreilles. Utilisant la technique du verbatim qui consiste à reproduire en direct le mot à mot d’une déclaration, les comédiens se mettent à énoncer tout haut les extraits de témoignages qu’ils entendent, comme s’ils n’étaient plus que des outils de vocalisation servant de lien entre cette parole intime, ces descriptions abstraites, subjectives et sensorielles, et le monde extérieur, concret et rationnel des voyageurs. Comment les voyageurs vont-ils réagir ? De nouvelles réponses vont-elles naître ?
Durant la performance sont abandonnées, parfois directement offertes, des cocottes en papier journal, cousines des origami en forme d’orizuru, ces pliages en forme d’oiseaux servant, au Japon, à communiquer avec l’invisible, à porter des vœux.
Ils sont les symboles d’une intériorité secrète que l’on peut découvrir, si tant est que notre curiosité est assez vive pour oser les déplier.
Ce projet-pilote se décline en outils pédagogiques.
A partir d’une question volontairement ouverte, subjective et un peu surprenante « Est-ce que, pour vous, les lieux ont une âme ? », des anonymes en viennent à s’interroger à ce qui fait qu’un lieu est réussi, nous rassemble, nous autorise, nous épanouit, nous a laissé un souvenir, nous fait rêver, nous attire, nous apaise, nous inspire… ou pas.
Que cet « invisible » d’un lieu soit rapporté par un ressenti intime, parfois presque inexprimable, sous la forme du souvenir d’une expérience particulière ou d’une rencontre marquante, par la transmission d’une histoire inédite, ou encore via des perceptions extra-ordinaires, il raconte toujours quelque chose du bâti et des espaces qui nous entourent, d’une architecture qui, d’une façon ou d’une autre, s’est mêlée à l’histoire.
Il en raconte aussi sur la façon dont, nous, humains, identifions, nommons et décrivons l’invisible, les dimensions invisibles.
Dans un deuxième temps, la collecte devient performance. Ces paroles collectées dans les rues de la ville sont rapportées vers un autre public, les passagers d’un tram. Des artistes de la parole se mêlent aux voyageurs, un casque audio sur les oreilles. Utilisant la technique du verbatim qui consiste à reproduire en direct le mot à mot d’une déclaration, les comédiens se mettent à énoncer tout haut les extraits de témoignages qu’ils entendent, comme s’ils n’étaient plus que des outils de vocalisation servant de lien entre cette parole intime, ces descriptions abstraites, subjectives et sensorielles, et le monde extérieur, concret et rationnel des voyageurs. Comment les voyageurs vont-ils réagir ? De nouvelles réponses vont-elles naître ?
Durant la performance sont abandonnées, parfois directement offertes, des cocottes en papier journal, cousines des origami en forme d’orizuru, ces pliages en forme d’oiseaux servant, au Japon, à communiquer avec l’invisible, à porter des vœux.
Ils sont les symboles d’une intériorité secrète que l’on peut découvrir, si tant est que notre curiosité est assez vive pour oser les déplier.
Ce projet-pilote se décline en outils pédagogiques.
été 2019 : collecte sonore
06.12.2019 : performance dans le tram 51, Bruxelles
Le projet est conçu par Alice VERLAINE CORBION, auteure, artiste et architecte.
La question de « l’invisible dans la ville » est chez elle lié à un questionnement de toujours sur la qualité de l’architecture et son enseignement, ainsi que sur la langue et l’incommunicable.
Production
Théâtre de la Parole (ex Maison du Conte)
Idée originale
Alice VERLAINE CORBION
Collecte sonore
Flavien GILLIE (BNA)
Alice VERLAINE CORBION
Jean Paul TOURNAY
Performance
Valérie BIENFAISANT, comédienne
Chantal DUJARDIN, comédienne
Alice VERLAINE CORBION
Coach Verbatim
Léonore FRENOIS, comédienne
Photographies
Alice VERLAINE CORBION
Regard extérieur
Magali MINEUR
Jean Paul TOURNAY
06.12.2019 : performance dans le tram 51, Bruxelles
Le projet est conçu par Alice VERLAINE CORBION, auteure, artiste et architecte.
La question de « l’invisible dans la ville » est chez elle lié à un questionnement de toujours sur la qualité de l’architecture et son enseignement, ainsi que sur la langue et l’incommunicable.
Production
Théâtre de la Parole (ex Maison du Conte)
Idée originale
Alice VERLAINE CORBION
Collecte sonore
Flavien GILLIE (BNA)
Alice VERLAINE CORBION
Jean Paul TOURNAY
Performance
Valérie BIENFAISANT, comédienne
Chantal DUJARDIN, comédienne
Alice VERLAINE CORBION
Coach Verbatim
Léonore FRENOIS, comédienne
Photographies
Alice VERLAINE CORBION
Regard extérieur
Magali MINEUR
Jean Paul TOURNAY